A la faveur de la politique active de végétalisation et de renaturation, la végétation spontanée des « mauvaises » herbes ou des fleurs sauvages fait son retour au sein des espaces publics de la Ville. En effet, la ville va réduire le débroussaillage des espaces publics tout en préservant la qualité de vie de tous.
Au-delà même de la préservation du bien-être et du plaisir de voir une nature quelque peu sauvage sur nos trottoirs et pieds d’arbres, la présence de cette végétation spontanée constitue de nombreux atouts pour le territoire. Elle contribue notamment au retour de la biodiversité en ville (insectes pollinisateurs essentiels); elle améliore la qualité de l’air en favorisant l’atténuation d’îlots de chaleur et en réduisant les maladies inflammatoires comme l’asthme; enfin, elle est un des facteurs reconnus contre le stress ou l’anxiété.
Elle favorise également l’installation et le maintien de la biodiversité en offrant une source d’alimentation, un habitat pour les insectes, les pollinisateurs, les oiseaux et les petits mammifères. Elle joue un rôle dans la fertilité des sols, notamment en stimulant l’activité biologique.
Elle limite l’érosion et le ruissellement en favorisant l’infiltration de l’eau dans le sol, et elle participe à réduire les pollutions dans l’eau en filtrant et en fixant les particules polluantes.
S’il fallait trouver encore des avantages à cette végétation qui n’a de « mauvais » que son nom, elle contribue à la volonté municipale de garantir la bonne tenue des finances publiques dans un contexte inflationniste incertain tout en préservant le bien-être des Joinvillais.